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santé bien-être

17 juillet 2018

Vélo Tourisme

Vélo Tourisme

La France, destination vélo

Pour la première fois en France, des acteurs publics et privés, pour développer et promouvoir une filière de tourisme durable qui conjugue développement économique, éco-mobilité, valorisation du patrimoine et aménagement du territoire.

Le tourisme à vélo répond à une véritable demande sociale. Il incarne toutes les valeurs auxquelles les citoyens-touristes sont de plus en plus attachés : l’authenticité, le ressourcement, la liberté, le bien-être et le respect de la nature…

Il permet d’offrir à chacun ce qu’il y a de plus essentiel dans le plaisir du voyage : le temps de la découverte et le bonheur du partage.

Le concept

• Fédération Nationale des Comités Régionaux du Tourisme (FNCRT)

• Tourisme & Territoires

• Offices de Tourisme de France (OTF).

Découvrir la France autrement : pour une journée, un weekend ou des vacances, le vélo est accessible à tous, à tout âge.

La France recèle un extraordinaire patrimoine disséminé au détour de nos régions. Villes et villages, petits et grands châteaux, églises et chapelles, canaux et rivières méritent d’être découverts au rythme tout à la fois lent et véloce du vélo. Quelle meilleure façon qu’à bicyclette d’approcher un village inconnu, de parcourir forêts ou vignobles, de suivre une rivière ou le bord de mer ?

La France est déjà l’une des premières destinations mondiales du tourisme à vélo, privilégiée des clientèles européennes et d’Amérique du Nord. France Vélo Tourisme permettra de viser l’excellence au niveau mondial et de développer la pratique touristique des cyclistes français.

Un tourisme et des loisirs pour tous

Vélo loisir ou vélo tourisme, le vélo plaisir est au rendez-vous de cette pratique conviviale, familiale et intergénérationnelle, riche en échanges, créatrice de souvenirs et d’aventures partagés. De nombreuses formules sont possibles pour tous les budgets.

Liberté et ressourcement

La pratique du vélo loisir et du tourisme à vélo, sans esprit de performance, permet de profiter pleinement en toute liberté, à son rythme, de tous les plaisirs d’une activité physique douce, sans contraintes ni nuisances.

Bien-être et santé

La pratique régulière du vélo est recommandée par les médecins et permet d’entretenir sa forme à tout âge. La promotion des loisirs et du tourisme à vélo contribue ainsi aux programmes nationaux de lutte contre la sédentarité, au bien-être individuel et à l’amélioration de la santé publique.

A noter : Une pratique régulière du vélo permet de diminuer de façon considérable les maladies cardio-vasculaires et combat efficacement l’obésité. Tripler ce chiffre permettrait d’économiser 15 milliards d’euros de dépenses de santé par an !

A vélo, le tourisme devient durable

• Délaisser la voiture pour découvrir à vélo la nature et les paysages, permet de réduire considérablement les émissions de carbone et son empreinte écologique.

• Les voies vertes remettent en valeur d’anciennes voies ferrées ou chemins de halage, consomment très peu d’espace et d’énergie.

• Le tourisme à vélo révèle toutes les richesses de la faune et de la flore des territoires traversés et incite à la préservation d’une nature trop souvent menacée.

• Loisir et tourisme à vélo sont des moyens ludiques de sensibiliser le public à se déplacer autrement et à consommer de façon responsable.

Un réseau national

Pour conforter la pratique du vélo en France, l’État et les collectivités locales développent un réseau national «de vélo routes et voies vertes».

 

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22 juin 2018

Le Yoga Lévitation ou comment faire du sport sans quitter son hamac

Le Yoga Lévitation ou comment faire du sport sans quitter son hamac



Faire du sport sans faire d’effort, c’est possible ! Le Yoga Lévitation permet, grâce à un hamac de soie, de travailler la souplesse, la concentration, de soigner les problèmes de dos, et produire de la sérotonine, l’hormone qui régule notre appétit et notre humeur.



L’idée de faire du yoga suspendu est venue à Robert Reuter, coach de Yoga Lévitation à L’Usine, lors d’un séjour dans sa famille en Californie. «Je souhaitais faire une séance de yoga à l’extérieur afin de m’imprégner des énergies de la nature explique-t-il, mais je ne voulais pas être distrait par le sable dont le terrain est instable. C’est là que j’ai repensé aux acrobates voltigeurs du Cirque du Soleil et que j’ai imaginé pratiquer le yoga avec un hamac.»

Après essai, il a constaté que le détachement du corps avec le sol permettait la pratique de postures inédites. Et qui dit nouvelles postures dit nouveaux effets sur les fameux chakras, et sur la glande pinéale qui régule le sommeil. Il a alors passé commande des hamacs avec un cahier des charges précis afin de les adapter à la pratique du yoga.

Du yoga traditionnel, en mieux

On retrouve dans le cours les techniques de respiration propres à toutes les formes de yoga, les postures classiques pratiquées avec l’assistance du hamac, «qui libère du stress de la chute dû au manque d’équilibre» précise Robert, auxquelles s’ajoutent des postures que l’on peut pratiquer uniquement avec le hamac dites de pendaison. Le mot n’est pas Feng shui mais, croyez-moi, le dos est soulagé quasiment instantanément après une bonne posture du moustique ou de la gargouille!

«La suspension permet de repousser les limites de la souplesse»

Robert m’avait prévenue avant le cours. C’est bluffant ! La seule posture que je n’ai pas réussie à faire consistait à toucher mon genou avec mon nez en quasi grand écart facial. Et encore j’arrivais à faire l’écart ! Grâce au hamac, les débutants, les personnes en surpoids ou ayant des problèmes de dos peuvent faire des asanas – postures de yoga – réservées à des yogis chevronnés.

C’est surement la fierté d’avoir été capable de reproduire 98% des postures du coach qui a libéré tant de sérotonine dans mon organisme! En tout cas, je suis ressortie d’excellente humeur, bien dans mon corps et depuis je n’ai plus fait d’insomnie. Coïncidence? Je pense plutôt que ma glande pinéale fonctionne tout compte fait, il suffisait de la stimuler.

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31 mai 2018

Acariens comment se débarrasser

Acariens comment se débarrasser

 

 

Les acariens sont des insectes microscopiques qui recherchent les lieux chauds et humides, et peuvent devenir un vrai problème pour les personnes allergiques.



L'allergie aux acariens se manifeste le plus souvent sous forme de rhinite (inflammation de la muqueuse nasale avec obstruction nasale, écoulement, éternuements et démangeaisons) ou d'asthme.

Les acariens sont des animaux microscopiques, non visibles à l'oeil nu (0.1 à 0.5 mm) de la famille des araignées. Ils se trouvent dans les habitations. Leur présence ne traduit pas un manque d'hygiène ou de propreté, ils ne piquent pas et ne transmettent pas de maladie.

 

Les acariens préfèrent la chaleur, l'humidité et l'obscurité (comme le lit). Ils se nourrissent de squames de peau que chaque individu perd quotidiennement (la quantité de 0.5 à 1.5 mg de squames que l'individu perd par jour permet de nourrir plusieurs milliers d'acariens pour plusieurs mois). Le climat optimal pour la prolifération des acariens est une température d'environ 25° (17 à 32°) ainsi qu'une humidité de 75% (55 à 80%). Leur durée de vie est habituellement de 2 à 4 mois. Si l'humidité diminue en-dessous de 55%, les acariens meurent. C'est la raison pour laquelle les acariens meurent en automne dans les régions avec un climat sec et froid, comme c'est le cas en haute altitude. Bien que la plupart des acariens meurent au début de la période de chauffage (peu d'humidité), c'est alors que la quantité d'excréments accumulée est maximale. Les selles se dessèchent et se transforment en poussière. L'allergie aux acariens n'est pas seulement due aux acariens eux-mêmes (morts ou vivants), mais aussi aux selles qu'ils produisent (en moyenne plus de 20 selles par jour).

Les acariens trouvent un environnement optimal (microclimat) dans la literie où le contact est le plus étroit entre l'homme et l'acarien.

Afin de diminuer au maximum la quantité d'acariens à domicile, responsables des symptômes d'allergie, le traitement principal consiste en leur éviction:



Literie

  • Sa literie (drap, Oreiller..... lavés à 60° tous les semaines.)

Matelas

  • Envelopper le matelas d'une housse anti-acariens. Ces housses (lavables à 60°) sont imperméables aux acariens et à leurs particules de selles, mais pas à la vapeur d'eau ( elles doivent être renouvelées environ tous les 10 ans). Elles ne sont malheureusement plus remboursées par les caisses-maladie (assurance de base), mais on peut, si l'on a une assurance complémentaire, essayer de se les faire rembourser par sa caisse-maladie.

Chambre à coucher

  • Simplifier l'aménagement de la chambre à coucher: enlever les "nids à poussière": peluches, rideaux épais, meubles rembourrés, livres (si les bibliothèques sont ouvertes). Enlever si possible la moquette et les tapis. (NB: aspiration et nettoyage par vapeur et shampooing ne sont pas suffisants, car les acariens se fixent aux tissus par leurs crochets et ventouses. Il faut les tuer pour les éliminer !).

  • Aérer régulièrement la chambre à coucher (si possible au minimum une heure par jour). Diminuer au maximum la température (19°).

  • Nettoyer régulièrement la chambre à coucher, enlever la poussière avec un chiffon mouillé, passer l'aspirateur (travail à faire effectuer de préférence par une personne non allergique).



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9 août 2016

Cor au pied

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Cor au pied



affection bénigne, le cor au pied (ou durillon au pied) peut néanmoins provoquer une véritable gêne à la marche et parfois même s'infecter et nécessiter une intervention chirurgicale. Il existe des traitements préventifs et curatifs afin de s'en débarrasser.

Définition

Le cor au pied est une callosité située sur le pied, un épaississement de la surface cutanée. Il se présente sous la forme d'un cône apparaissant la plupart du temps sur le dos des orteils ou sous la plante des pieds.

Causes

La principale cause est le frottement répété de la peau sur la chaussure. Des déformations du pied peuvent aussi entraîner l'apparition de cors. Un pied déséquilibré ou un avant-pied anguleux entraîne des frottements qui favorisent le cor.

Symptômes

Les principaux désagréments d'un cor au pied sont une gêne lors de la marche, une douleur et une rugosité de la peau.

Surinfection

Un cor au pied peut s'infecter, notamment chez les diabétiques, entraînant parfois une manifestation de « pied diabétique », avec disparition de la sensibilité.

Traitement

Gommage, crème, pansement

La première attitude à adopter est un gommage de la partie rugueuse avec une pierre ponce ou une râpe. Utiliser des crèmes kératolytiques à base d'acide salicylique ou lactique qui ont une action émolliente. Port de pansements cicatrisants.

Intervention chirurgicale

Dans certains cas, un recours à une légère intervention chirurgicale est nécessaire. Le port de chaussures fermées est déconseillé le temps du traitement. Préférez sandales et les tongs, le mieux étant de rester pieds nus.

Prévenir l'apparition des cors au pied

Attention aux chaussures

Ne pas porter de chaussures trop serrées, de talons hauts et de chaussures trop grandes.

Semelles orthopédiques

Si votre pied souffre de malformations, portez des semelles orthopédiques ou des chaussures orthopédiques.

Qui consulter ?

Si vous souhaitez vous adresser un à professionnel du corps médical, le pédicure-podologue vous administrera un traitement approprié.

9 août 2016

La Cataracte

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La Cataracte


La cataracte est une opacification du cristallin d’évolution lente, entraînant une baisse progressive de la vision. Une gêne dans les activités quotidiennes ou professionnelles amène à envisager un traitement chirurgical pour rendre à l’œil sa transparence et corriger la vue.




La cataracte correspond à une opacification du cristallin, qui entraîne une baisse progressive de la vision associée à une éblouissement à la lumière vive. A gauche : un œil sain, permettant une vision nette. A droite : un œil présentant un cristallin opacifié caractéristique de la cataracte, entraînant une vision floue.
La cataracte est une opacification partielle ou totale du cristallin qui menace la vue à long terme. Il s’agit d’un processus lent et inéluctable, lié à l’accumulation de facteurs oxydants au cours de la vie. Il apparaît le plus souvent après 60 ans mais n’est pas rare avant cet âge. Il touche en général les deux yeux de façon à peu près symétrique. Son évolution entraîne une baisse progressive de la vue, associée à un éblouissement à la lumière vive.

Une maladie liée à l’âge mais pas seulement

La maladie est le plus souvent liée à l'âge mais peut toutefois être congénitale chez l'enfant ou secondaireà un traumatisme oculaire, une inflammation, un diabète ou encore une rétinite pigmentaire chez l’adulte. La cataracte est alors souvent plus précoce. En dehors de ces cas, l’apparition de la maladie est imprévisible et il n’y a pas de prévention possible en population générale. Toutefois, certains facteurs de risque semblent impliqués, comme l’exposition excessive aux rayonnements ultra-violets de la lumière solaire.

Une pathologie très fréquente au diagnostic aisé

La cataracte est une pathologie très fréquente. Elle touche plus d’une personne sur cinq à partir de 65 ans et près de deux sur trois après 85 ans. Elle est en augmentation constante dans les pays développés du fait de l’allongement de l’espérance de vie.
Le diagnostic repose sur la mesure de l’acuité visuelle. En cas de déficit, un examen après dilatation pupillaire permet de retrouver l’opacification du cristallin, de la localiser et de la caractériser sur le plan biologique.

La chirurgie, traitement sûr et efficace à tout âge

Le traitement de la cataracte passe par la chirurgie. L’opération consiste à inciser le sac cristallin sur environ deux millimètres, puis à y introduire une petite sonde à ultrasons qui désagrège et aspire son contenu, dont les dépôts opaques. Le tout est réalisé en à peine un quart d’heure, en ambulatoire (pas d’hospitalisation) et sous anesthésie locorégionale (collyre).



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Cette opération est sûre et efficace. Elle est l’intervention chirurgicale la plus fréquente au monde. En France, près de 600 000 personnes sont opérées chaque année.
L’intervention peut être proposée dès que la cataracte altère la qualité de vie du patient, quand il est ébloui par la lumière ou que sa baisse de vision le gêne. Il n’y a aucune limite d’âge. Le bénéfice est souvent important chez les personnes très âgées présentant d’autres pathologies liées au vieillissement, notamment cognitives.
Dans plus de 90 % des cas, l’opération permet une excellente récupération fonctionnelle dès le lendemain de l’intervention ou en quelques jours. Le patient peut reprendre très rapidement une activité normale, sous couvert d’un traitement anti-inflammatoire local pendant quelques semaines. Néanmoins, les résultats peuvent être compromis en cas de pathologie oculaire préexistante affectant la rétine, notamment en cas de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou de glaucome. 

Récupérer au passage toute son acuité visuelle

Il faut savoir que la chirurgie de la cataracte conduit à la perte de fonction du cristallin, la lentille convergente « naturelle » de l’œil. Jusque dans les années 80, cette perte était compensée par le port de grosses lunettes. Désormais, des implants intraoculaires sont glissés dans le sac cristallin incisé lors de l’opération.
Ces petites lentilles souples et synthétiques permettent non seulement de restituer la vision des patients atteints de cataracte, mais elles peuvent en plus améliorer de façon significative les défauts préexistants. Ainsi, des centaines de milliers de patients en France ont bénéficié d’une correction de leur myopie, mais aussi de leur hypermétropie, astigmatisme, voire presbytie à l’occasion du traitement de leur cataracte. Des examens préopératoires optiques et/ou ultrasoniques permettent d’évaluer l’acuité visuelle et de choisir la bonne puissance d’implant.
La restitution d’une vision de loin est désormais quasiment systématique grâce aux implants monofocaux. Pour corriger en plus la vision de près, des implants multifocaux sont théoriquement séduisants. Toutefois, ils ne sont pas encore tout à fait au point. En attendant, une autre stratégie peut être adoptée chez quelques patients, notamment très âgés : régler un des yeux sur la vision de près et l’autre sur la vision de loin. La plasticité cérébrale permet ensuite au cortex d’utiliser la bonne image en fonction de l’œil sollicité. Le patient peut donc se passer de lunettes dans l’essentiel de ses activités, mais il perd sa vision binoculaire.

Vers l’optimisation des implants et de la chirurgie

Le traitement par chirurgie est si efficace que la cataracte fait aujourd’hui l’objet d’assez peu de travaux. Si l’étude de cristallins malades permet à certaines équipes de travailler sur le vieillissement, les progrès actuels concernent surtout les implants et les aspects techniques de la chirurgie, afin d’en améliorer encore l’efficacité et la sécurité.
La possibilité de corriger certains problèmes de réfraction (myopie, hypermétropie, presbytie) lors de la chirurgie de la cataracte a fait émerger une demande légitime des patients : faire à la fois rectifier leur vision de près et de loin. A ce titre, les industriels ont développé des implants multifocaux permettant théoriquement de faire face aux deux problèmes. En pratique, ces implants sont efficaces en cas de forte luminosité, mais inopérants dans le cas contraire. C’est pourquoi, ils ne sont utilisés que dans à peine 5 % des interventions, chez des patients relativement jeunes, dont les problèmes de réfractions sont modestes.
L’arrivée du laser infrarouge à très courte durée d’impulsion (laser femtoseconde) permet d’effectuer certaines tâches de façon automatisée, comme l’incision du sac cristallin. Mais elle ne permet pas de remplacer toutes les phases chirurgicales manuelles. Son utilisation rallonge donc la durée de l’intervention sans bénéfice thérapeutique pour le patient. Difficile pour le moment de prévoir l’avenir de cet outil puissant mais très coûteux.

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8 août 2016

Bouchons de cérumen

 

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Bouchons de cérumen







La présence de bouchon de cérumen dans les oreilles de leur enfant est toujours une préoccupation des mamans. Le point sur la composition de ces bouchons, leurs traitements et les moyens d'éviter leur apparition.

Définition

Le cérumen est une matière grasse, d'aspect cireux et de couleur jaunâtre, qui se situe dans les oreilles. Il est composé de sécrétions des glandes sébacées et cérumineuses, de cellules de peau morte et de poussières. En lubrifiant le tympan, le cérumen lui permet de se protéger contre les agressions extérieures et d'assurer sa fonction de transmission du son.

Symptômes

Le cérumen s'écoule du conduit auditif de manière naturelle mais lorsqu'il est trop épais, il s'accumule et finit par former ce que l'on appelle, un bouchon. Les premiers symptômes sont une sensation d'oreille bouchée, des bourdonnements et acouphènes, des vertiges et troubles de l'équilibre (d'autres causes de vertiges) ainsi qu'une surdité partielle ou totale.

Comment s'en prémunir ?

Quelques précautions permettent de réduire l'accumulation du cérumen dans les oreilles et donc d'éviter les risques de bouchons : Ne pas se laver les oreilles tous les jours : le cérumen a un rôle protecteur, il est donc important de ne pas le retirer dans sa totalité. Le bord du conduit auditif doit être nettoyé une à deux fois par semaine, seulement. Il ne faut pas utiliser de bâtonnets ouatés : ces derniers s'enfoncent trop profondément dans l'oreille, ce qui fait s'accumuler le cérumen au fond du conduit auditif. Il faut leur préférer, par exemple, un mouchoir en papier ou un spray nettoyant. Ce dernier permet la fluidification du cérumen sans gaz propulseur, ce qui évite tout traumatisme auditif. A noter : les bâtonnets ouatés pourraient à terme, abimer le tympan.
L'eau faisant gonfler le cérumen, après chaque séjour prolongé dans l'eau, il est nécessaire de sécher l'entrée du conduit auditif. Les personnes sujettes aux bouchons de cérumen devront utiliser des bouchons d'oreilles dans deux situations particulières lors de baignades ou dans un environnement poussiéreux. Certaines solutions médicales (gouttes auriculaires, sprays, etc.) peuvent également s'avérer salutaires pour prévenir l'apparition des bouchons.

Comment s'en débarrasser ?

Le bouchon de cérumen peut être ramolli grâce à des gouttes et des lavages d'oreille avec une poire et de l'eau tiède. Il est cependant recommandé de consulter un médecin dès les premiers signes afin d'éviter l'infection ou la perforation du tympan. Le cas échéant, un médecin ORL évacuera le bouchon de cérumen grâce à un mini-aspirateur. 

8 août 2016

Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

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Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?






Mécanisme de la maladie

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative chronique, c’est-à-dire qu’elle provoque la disparition progressive et irréversible de neurones.
Dans la maladie de Parkinson, ce sont les neurones dopaminergiques qui sont touchés. Situés dans une petite zone de la base du cerveau (la substance noire, ou locus niger), ces derniers sont responsables de la production d’un neurotransmetteur (molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones) appelé dopamine.
La disparition progressive des neurones dopaminergiques au cours de la maladie entraîne une baisse de la production de dopamine. Or, cette dernière est indispensable au contrôle des mouvements, et sa diminution provoque des troubles de la mobilité caractéristiques de la maladie de Parkinson.
Les causes de la maladie de Parkinson sont à l’heure actuelle encore mal connues, mais elle est probablement due à une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.

Symptômes de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson se caractérise par trois symptômes principaux :

  • une lenteur et une difficulté à initier le mouvement, ou akinésie. Elle se manifeste principalement dans les mouvements complexes (par exemple, les mouvements qui nécessitent une coordination entre les différents membres) ;
  • une rigidité musculaire, ou hypertonie. Elle est surtout sensible le long de la colonne vertébrale, et aux articulations (membres et nuque). Cette tension excessive des muscles provoque des douleurs musculaires ou tendineuses ;
  • un tremblement. Il se manifeste au repos, c’est-à-dire lorsque la partie du corps concernée n’est pas sollicitée. Il est en général lent et peu ample.

La maladie de Parkinson n’entraîne pas, ou très rarement, de détérioration des fonctions intellectuelles. En revanche, de nombreux autres symptômes, en particulier moteurs, peuvent s’ajouter aux trois troubles principaux décrits ci-dessus : douleurs, crampes, fourmillements, constipation, chutes de tension, sueurs et salivations abondantes, anxiété, irritabilité, humeur dépressive…

L’évolution de la maladie

La maladie de Parkinson évolue en plusieurs phases :

  • l’apparition des symptômes et l’annonce du diagnostic. Il s’agit en général d’une période difficile pour le patient et sa famille ;
  • la rémission thérapeutique. Elle se manifeste par un mieux-être au début du traitement médicamenteux ;
  • les complications motrices. Elles sont dues au traitement médicamenteux ;
  • la phase d’envahissement de la maladie, au cours de laquelle les symptômes s’aggravent et le patient perd en autonomie.

La prise en charge thérapeutique de la maladie de Parkinson est complexe. Elle associe adaptation des prises des médicaments basées sur les informations recueillies des malades et de leur entourage, gestion de la vie quotidienne et rééducation à tous les stades évolutifs de la maladie. Une conversation épisodique avec un neurologue n'est donc pas suffisante : il faut mettre en place une véritable organisation personnelle. Le malade est l'acteur principal de la prise en charge.Vous trouverez dans cette rubrique une présentation des traitements médicamenteux et chirurgicaux utilisés aujourd'hui. Pour une vue d'ensemble de l'organisation personnelle.
La maladie de Parkinson étant due à une insuffisance de production de dopamine, les médicaments permettant de la traiter pallient cette insuffisance soit en donnant de la dopamine (L-Dopa), soit en fournissant un agoniste de la dopamine (molécule mimant l'action de la dopamine). Ces diverses classes de médicaments constituent aujourd'hui, pour une grande majorité de parkinsoniens, l'élément central du traitement. La L-Dopa est le médicament le plus puissant pour l'amélioration des troubles moteurs.
Les IMAO sont des molécules qui bloquent l'enzyme dégradant la dopamine. Ils peuvent être utilisés seuls en début de maladie, ou pour prolonger les effets de la L-Dopa. Malheureusement, l'association des IMAO à certains médicaments est risquée, notamment des anti-dépresseurs très prescrits comme la fluoxétine.
Un traitement chirurgical existe, la neurostimulation, mais elle ne peut pas être étendue à toutes les personnes atteintes par la maladie. Depuis bientôt 15 ans maintenant, la stimulation électrique chronique placée dans les deux noyaux subthalamiques permet d'améliorer de façon spectaculaire l'akinésie, la rigidité mais également le tremblement. C'est devenu la cible thérapeutique la plus courante et plusieurs milliers de patients ont reçu ce traitement en France. Cette simulation ne guérit pas malheureusement la maladie de Parkinson mais ne fait qu'améliorer les signes moteurs et permet ainsi d'économiser les médicaments. Elle présente néanmoins des risques, notamment celui de saignement pendant l'opération ou d'effets secondaires après l'implantation comme une confusion mentale transitoire, une apathie ou des troubles de la parole qui peuvent être durables.
De nombreuses recherches aboutissent à des concepts nouveaux dans la maladie de Parkinson. Tout d'abord, il existe des modificateurs d'autres systèmes chimiques que la dopamine et l'on peut citer des agents agissant sur le glutamate, la sérotonine, l'acétylcholine, l'adénosine (notamment les antagonistes des récepteurs A2A). Des recherches sont en cours pour déterminer si un traitement par la nicotine peut améliorer les signes moteurs, et économiser la lévodopa, voire même protéger contre l'évolution de la maladie
Beaucoup de patients atteints de la maladie de Parkinson sont déçus par des annonces prometteuses et des résultats modestes. En particulier, certains traitements annoncés semblent intéressants, mais ne sont pas accessibles. Ceci résulte de la nécessité de la démonstration de l'innocuité des traitements avant qu'ils soient autorisés. Dans les prochaines années, le diagnostic prédictif va se mettre en place, et doit donner lieu à de véritables essais de neuroprotection.

8 août 2016

Pollens et allergie : tout dépend du temps

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Pollens et allergie 

 

 

Environ 20% des Français sont touchés par des réactions allergiques dues aux pollens. La météo joue un rôle déterminant : elle intervient dans le déclenchement de la pollinisation, la quantité de pollen produit et le transport des grains dans l'air que nous respirons.

Le rhume des foins ou pollinose

Le grain de pollen est l'élément reproducteur microscopique produit par les organes mâles des plantes. Lorsqu'il pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires, il peut provoquer une réaction du système immunitaire. L'allergie aux pollens des arbres, plantes, herbacées et graminées, est appelée pollinose ou rhume des foins. En période de pollinisation, les grains de pollen sont émis en très grande quantité car la probabilité d'atteindre la fleur femelle est très faible. Un pied d'ambroisie, par exemple, peut produire 2,5 milliards de grains en une seule saison.

Les pollens provoquent des affections d'apparence bénigne, parfois sévères, toujours gênantes voire invalidantes :
- rhinites, crises d'éternuements, écoulement souvent abondant et obstruction nasale
- conjonctivites avec larmoiement, démangeaisons,
- toux, oppression thoracique ou respiration sifflante, asthme, avec diminution du souffle
- fatigue, maux de tête, manque de concentration ou d'attention lié à un sommeil perturbé par la rhinite
- manifestations cutanées avec aggravation de certains eczémas, plus rarement œdèmes et urticaires.

Les pollens allergisants

Les pollens ne sont pas tous allergisants : pour provoquer les symptômes d'allergie, les grains de pollen doivent disposer de substances reconnues comme immunologiquement néfastes pour un individu donné. De plus, ils doivent atteindre les muqueuses respiratoires. Les pollens les plus allergisants sont donc ceux transportés par le vent. Cyprès, bouleau, chêne, frêne, platane, charme et olivier sont les principaux arbres émettant des pollens allergisants.
A l'initiative du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), on classe en France les espèces selon un potentiel allergisant allant de 0 à 5 (0 étant un potentiel nul et 5 un potentiel très fort). Ce classement a été établi grâce à des capteurs de pollens et à l'intensité des symptômes observés chez les patients atteints de pollinose.

Les saisons de pollinisation

Les saisons de pollinisation varient selon les espèces végétales, les régions, les années et les conditions météorologiques. En France, la pollinisation hivernale a généralement lieu de mi-janvier à avril dans le sud et de fin janvier à mai dans le nord : elle concerne les arbres et arbustes.
Une deuxième période de pollinisation se produit du milieu du printemps à l'été avec un décalage de 3 à 5 semaines entre le Nord et le Sud du pays. C'est la saison des graminées, du plantain, des pariétaires sur le pourtour méditerranéen et de l'oseille dans le Nord. Enfin, certaines espèces végétales, comme le châtaigner, le tilleul, les herbacées ou l'ambroisie, libèrent leur pollen de l'été à la fin de l'automne

L'influence de la météorologie

La situation météorologique la plus propice à la libération et à la dispersion des pollens est une journée très ensoleillée, sans précipitation, avec des températures élevées et un vent modéré.

Le vent. En période de pollinisation, le vent joue un rôle déterminant dans le transport des grains de pollen et leur quantité dans l'air que nous respirons.
Par vent faible, le pollen est déposé rapidement, souvent à proximité de la plante.
Un vent modéré maintient les grains en suspension dans l'air et favorise leur concentration.

Les précipitations et l'humidité. La pluie empêche la libération des pollens et leur dispersion par le vent : le pollen, alourdi par l'eau, retombe à faible distance de sa source. Lorsqu'il pleut plusieurs jours pendant la saison pollinique, la plante conserve son pollen pour le relâcher dans des conditions plus favorables. Le taux pollinique est donc faible par temps pluvieux ou lorsque l'air est très humide. (brouillard, brume, rosée matinale)

La température. Un hiver doux accélère le développement des plantes et déclenche une pollinisation précoce.
En revanche un hiver froid avec épisodes de gel retarde la croissance des plantes et le début de la pollinisation.
Une forte amplitude thermique au cours d'une journée contribue également à la libération des grains de pollen.

L'ensoleillement. Un bon ensoleillement favorise un déclenchement précoce de la pollinisation et l'émission abondante de pollens.

Prévention des risques allergiques

Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) est chargé d'étudier le contenu de l'air en particules biologiques et de mesurer leurs conséquences sur la santé. Parmi ces particules biologiques, les pollens et les moisissures sont les principaux facteurs des allergies respiratoires. Le RNSA mesure les taux polliniques en France grâce à une cinquantaine de capteurs spécifiques et centralise les informations cliniques associées. Météo-France fournit au RNSA des prévisions météorologiques ainsi que des prévisions statistiques de dates de début de pollinisation pour le bouleau et les graminées durant toute la saison sur une dizaine de communes en France.
Grâce à cet ensemble de données observées et de prévisions, les analystes du RNSA déterminent ainsi pour une zone donnée le ou les principaux taxons (pollens correspondant à une famille botanique) et le risque d'exposition allergique aux pollens chiffré de 0 (nul) à 5 (très fort). Ces bulletins allegro-polliniques hebdomadaires sont établis par région et destinés aux allergologues et aux personnes sensibles.

Conseils de prévention à l'attention des personnes sensibles

- Consultez votre médecin
- Évitez d'ouvrir les fenêtre au travail ou en voiture
- Évitez de tondre la pelouse surtout en cas d'allergie aux graminées
- Évitez les haies de cyprès si vous y êtes allergique
- Ne faites pas d'efforts intenses en période de pollinisation
- Lorsque vous partez en vacances, renseignez-vous sur les pollens présents
- Profitez de la montagne, surtout aux intersaisons
- Rincez-vous les cheveux le soir pendant la période de pollinisation

 

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